Selon l’Observatoire des oiseaux des jardins, géré par la LPO, le Muséum national d’Histoire naturelle et l'Office français de la biodiversité, les effectifs de 41% des espèces rencontrées dans les jardins au printemps ont diminué. Malgré des populations nationales en forte régression, les comptages hivernaux révèlent une augmentation pour près de la moitié des espèces, en particulier les granivores. Cette fréquentation accrue des jardins s’explique notamment par la raréfaction des ressources alimentaires dans les zones d’agriculture intensive.
Pour en savoir plus : Comptage des oiseaux des jardins : bilan de 10 ans de sciences citoyenne

Seize espèces ont été recensées cet hiver dans les espaces verts du lycée.

La mésange bleue, relativement facile à photographier,  est la star incontestée du lycée. Trois autres mésanges ont été observées : la mésange charbonnière (la bande médiane noire sur la poitrine, plus large chez le mâle ; une seule barre blanche sur les ailes) , la mésange noire (deux barres blanches sur les ailes) et, plus rare la mésange à longue queue (corps rond et très grande queue). Il faut être très réactif (et caché) pour les photographier car elles se posent sur la mangeoire, prennent rapidement une graine de tournesol ou un vers de farine déshydraté et repartent très vite  dans les arbres. Par contre, becqueter les boules de graisse leur demande plus de temps.

On les voit rarement les mésanges picorer les graines tombées au sol. Il en est pas de même pour d'autres espèces : le chardonneret élégant (l’un des oiseaux les plus colorés fréquentant les espaces verts du lycée), le tarin des aulnes (bande alaire jaune : le plumage nuptial du mâle comporte  beaucoup de jaune ; la femelle est plus terne que le mâle et n'a pas de calotte noire sur la tête mais des stries noirâtres), le verdier d'Europe (bande jaune sur le rebord inférieur de l'aile et le long de la queue), le rouge-gorge, le pinson des arbres (le mâle présente une poitrine et joues lie de vin, une tête avec un casque gris-bleu ; femelle, là encore, plus terne que le mâle), le pinson du nord (femelle également plus terne que le mâle),. Le merle noir et la tourterelle turque ne consomment que les graines tombées au sol (compte-tenu de leur taille, ils ne peuvent pas se poser sur les mangeoires).

Quelques autres espèces peuvent être observées dans les espaces verts du lycée mais qui ne fréquentent pas les mangeoires : la corneille noire, la pie bavarde, le grimpereau des jardins (qui a la particularité de se déplacer sur les troncs des arbres). Enfin un héron cendré se perche parfois sur les grands conifères situés vers le parking.

Il est assez difficile d'effectuer des dénombrement pour les passereaux. Il y a beaucoup de va-et-vient  Une vingtaine peuvent être vus en même temps vers les mangeoires.

Environ 40 kg de graines de tournesol, 50 boules de graisse, 2 kg de vers de farine déshydratés et quelques pommes ont été nécessaires pour satisfaire l'appétit.

MERCI à celles et ceux qui, en achetant des Tote bags (2021/2022) ou des Sweats à capuche (2022/2023), ont contribué à les nourrir.