AVRIL Violet, blanc, jaune, bleu, rose... les pelouses du lycée s’émaillent de taches colorées. La violette odorante, la pâquerette, la ficaire printanière, la primevère officinale, la véronique de Perse (ou Véronique commune), qui se rencontre fréquemment en Haute-Loire, sont parmi les premières fleurs à s’épanouir. Autre espèce précoce : l’orchis géant, qui a été repéré en avril 2020 lors du premier confinement (la pelouse n’avait pas été tondue ; lien vers l'article du quotidien l'Eveil de la Haute-Loire la concernant). Cette orchidée d’origine méditerranéenne est en pleine expansion en France actuellement (7 pieds dans le 43). Elle pointe le bout de ses feuilles (en rosette) dès octobre et fleurit fin mars, début avril dans notre région (dès janvier dans le midi de la France) ; ses fleurs, regroupées en épi, sont d’un rose plus ou moins soutenu.

Peu à peu, d’autres espèces commencent à poindre : le pissenlit, le lamier pourpre, le lamier blanc, le lierre terrestre, la véronique petit-chêne, la bugle rampante, la grande chélidoine… Cette dernière est aussi appelée « herbe aux verrues » car son latex jaune-orangé permettrait d’éliminer les verrues.

La Luzerne tachetée, une fabacée (anciennement papilionacée ou légumineuse), qui se reconnaît notamment à ses feuilles dentées au sommet et et tachées de noir, se plaît bien au lycée où elle est très présente. C’est une plante fourragère de bonne qualité qui fixe l’azote de l’air et peu être utilisée en engrais vert.

La Linaire cymbalaire (ou Ruine de Rome ou lierre fleuri), aux petites fleurs violettes à la gorge tachée de jaune, s’est installée bien au chaud sur le mur le long du Dolaizon (vers le parking).