Voyage dans les topiques est un projet d’intervention avec la classe de première spécialité Arts Plastiques sur invitation de l’enseignant Thibault Milliet avec l’artiste plasticien Matthieu Griesmann. Ce projet a reçu des financements de la Région.

4 oeuvres jalonnent le parcours : 

• End
  vidéo, musique originale.
  End ( Earth, Nobody, Death) est un court-métrage portant sur le dernier acte que l’on ferait sur terre si l’humanité disparaissait dans 24H et la trace que l’on aimerait y laisser.
  Nous avons collecté des témoignages auprès de tous types de personnes comme des infirmières, des surveillants, des professeurs et élèves...Une fois les témoignages recueillis, nous les avons représentés en les mettant en scène et en créant la musique.

• Négligence
  Collectif les Les mal-menés :
  plâtre, fermeture éclair, corde.
  Nos intérieurs débordent d’objets inutiles, jetables, que l’on entasse ne sachant plus quoi en faire. Cette fièvre consumériste est inquiétante car elle accélère la dégradation de notre environnement et favorise le réchauffement climatique rendant de plus en plus d’endroits inhabitables jusqu’à...
  L’armoire-monolithe semble gonflée à bloc, prête à exploser, la corde tendue maintenant la pression exercée par ce qu’elle pourrait contenir.
• Renaissance
  Collectif Etasiména
  béton cellulaire, plâtre, argile, papier, peinture.
  Un arbre surgit d’un bâtiment abandonné, vide et silencieux. Il prend racine dans les entrailles de l’architecture, proliférant sur ses murs, pour se déployer de toutes ses forces au sommet, exprimant la nature qui reprend ses droits.
  Une silhouette figée au bord du toit, dernière image d’une humanité disparue, contemple l’horizon.
• H2O
  Sculpture réemployée, plâtre, peinture, béton cellulaire, feutre, terre et mousse.
  À partir d’un coquillage réutilisé dans une démarche de recyclage, nous avons imaginé un message laissé aux générations futures. La Terre, planète bleue, se révèle ainsi à travers ce coquillage, symbole des océans présents sur les trois quarts de la planète.
  L’extérieur de la coquille prend vie grâce aux couleurs vives, tandis que les tentacules bleues, qui l’enveloppent, symbolisent l’emprise de l’humanité sur la nature.
  À l’intérieur du coquillage, peint en blanc nacré, nous retrouvons des débris de constructions humaines, preuve de notre existence passée. Nous avons inscrit des formules physiques et mathématiques qui constituent une empreinte concrète des savoirs de l’humanité.
  La terre et la mousse disposés autour du coquillage créent un décalage entre terre et mer tout en évoquant la nature. H2O porte la vie, garde la mémoire, et interroge le futur.